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Landvaettir visite de lieux énergétiques
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Landvaettir visite de lieux énergétiques
14 février 2019

Lustin pierres Frappe-Cul

Frappe-Cul, les mégalithes

Dans le hameau Frappe-Cul, on trouve des restes de site mégalithique. Il s'agit de deux minuscule menhirs, s'ils sont toujours bien dans leur taille et leur forme d'origine du néolithique.

Toujours est-il qu'ils ont vraisemblablement été déplacés de leur emplacement d'origine, probablement orientés aussi de manière différente, et certitude, bétonnés dans le sol.

Voici la description faite dans le livre de Paul de St Hilaire, intitulé "Liège et Meuse Mystérieux", paru aux éditions Rossel :

"Les Frappe-Cul, ce sont deux pierres calcaires brutes plantées dans un verger, à proximité de la Meuse. Haute de 1,96 m sur 0,53 x 0,60 m, la plus grande est munie vers son sommet d'un anneau et d'un crochet. L'autre, mesurant 1,00 x 0,66 x 0,40 m, est surmontée d'une pique de fer, particularités qui leur a valu d'être considérées, l'une comme un pilori, l'autre comme un instrument de supplice.
Le terme de Frappe-Cul évoque cependant les rites de fertilité dont certains menhirs étaient l'objet. En outre, les deux pierres déterminent ensemble la ligne équinoxiale, ou si l'on veut, les directions du lever et du coucher du soleil le jour de la Saint-Lupicin. Voilà qui semble devoir lever les derniers doutes sur l'authenticité de ces menhirs."

Critique : Depuis 2005, mon premier passage à cet endroit, les pierres sont légèrement plus petites, probablement parce que bétonnées dans un socle. Les ferrailles ont disparu, sauf un anneau dans une face de la pierre carrée.

A cet endroit, je ne relève aucune ligne de force, aucun phénomène tellurique remarquable qui confirmerait que ces pierres sont à leur endroit d'origine.

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Ce malheureux caillou aurait-il été recoupé depuis son origine ?

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Frappe-Cul,Frappeuil ou Strappe-Cul, suivant l'époque, ne viendrait pas de l'existence des deux "piloris".

"Contrairement à une légende, il ne s'agissait probablement pas de supplice (= peine grave infligée par la justice) mais bien de coup de bâtons appliqués sur la croupe des chevaux pour les faire remonter une côte ardue (Voir photo). Ils portaient de lourdes charges.

En effet, le quartier fournissait le minerais de fer des industries de la vallée du Burnot.

A partir du nom de Frappe-Cul, les imaginations, toujours elles, ont attribué à des pierres des fonctions supposées, soit d'utilisation comme lieu de supplice, soit d'ésotérisme (= obscur) allant jusqu'à un culte phallique (=soumission)."

Encore aujourd'hui, si on suit la route qui mène à Mont (Mont-Godinne), on s'aperçoit que ça monte très fort, et que cela représente encore un mini exploit pour un cyclotouriste. Alors, pour une charette largement remplie d'objets lourds, on peut facilement deviner que les meneurs de convois hyppomobiles donnaient des coups de bâton ou de fouet sur l'arrière-train de leurs chevaux.

Voici une autre explication des "piloris" :
"Ils se présentent sous forme de monolithes. Le premier, haut de près de 2 mètres, de ligne triangulaire, montre sur sa face antérieur, un anneau utilisé pour ligoter les voleurs condamné à la bastonnade.
Derrière un crochet devait servir d'attache au carcan, qui passé au cou du condamné permettait de l'exposer aux risées du peuple. Cette peine devait être réservée aux femmes de mœurs légères et aux voleurs de petite envergure. L'autre bloc de pierre, distant d'environ 10 mètres du premier, avait un caractère de justice plus terrible. De forme cubique haut de 60 A 70 centimètres, son sommet est garni d'un pal de 25 centimètres, sur lequel on asseyait de force, le condamné à cette peine. La peine était-elle mortelle ? On pourrait le supposer vu la grandeur du pieu, et le voleur de grand-chemin, ou le criminel qui supportait le supplice, devait certainement y demeurer jusqu'à ce que mort s'ensuive. L'endroit avait été judicieusement choisi par les justiciers. Le cirque naturel qui entoure ce lieu de justice, donnait aux spectateurs, une vue parfaite des opérations et du déroulement de la peine. Très probablement, un gibet complétait l'appareil de Justice, mais fait de bois, il n'a pas résisté, comme la pierre, aux intempéries du temps."

Mais voici la suite de cette légende rebondissante :
"Grâce au récit net et précis de M Albert Baudson (1915-1995), natif de Frappe-Cul, les choses prennent un sens tout différent. "Les fameuses pierres proviennent d'une très ancienne carrière située au début du bois longeant la montée Fonds Delvaux. Je me rappelle bien cet amoncellement de pierres abandonnées que j'escaladait pour rejoindre un sentier !" nous confie-t-il.

Le père d'Albert, Luc Baudson qui, en 1902, avait bâti lui-même sa maison, aujourd'hui disparue, juste à hauteur de l'embranchement de la "Corniche", avait assisté à la mise en place des Piloris de Frappes-Cul !

Celles-ci furent encadrées chacune par la plantation de deux peupliers. Les anneaux et autres accessoires furent adaptés sur les instructions du propriétaire des lieux, le docteur Laurent. Il possédait une villa rue Tantachaux et mourut aux alentours de la guerre de 1914-18."

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