Aywaille - Quarreux - Bablette
Nouveau but de promenade : la sorte de traînée de pierres causée par la destruction d'un moulin par le diable. Toute une légende locale.
A cet endroit, on trouve les "Fonds de Quarreux", c'est-à-dire des blocs de quartz qui résistent à l'érosion dans le lit de la rivière Amblève. Ces blocs, avec des milliers d'année, et l'aide de l'érosion ont glissé le long de la pente que nous gravissons.
Départ d'une altitude de 180 m pour monter sur 500 m de long à 427 m d'altitude !
Nous trouverons plusieurs gros blocs comme celui-ci tout le long du trajet.
Sur une crête géologique ! On trouvera aussi plus haut une faille géologique.
Elle est constituée principalement de poudingue, sorte de béton naturel. Dans le coin supérieur de la photo, on voit la vallée de l'Amblève.
Des hêtres qui se sentent bien parmi les rochers.
Une vue vers le sommet.
Vue vers la vallée.
Pas très loin de tous ces rochers, on trouvera encore un peu de neige.
Cet ensemble rocheux entièrement naturel rayonne bien.
D'un autre côté.
A contre-jour avec mon simple petit KODAK Eastman 7525 en 5 millions de pixel, zoom optique 3 x.
Un logiciel canon m'apprend que l'ouverture était f : 2,7 et vitesse d'obturateur 1/60". Et un coup de flash. Dans des conditions pareilles, les limites de mon appareil numérique compact sont atteintes. Mais ce sera bien pire dans quelques photos d'ici...
Cet affleurement rocailleux a été divisé en 2 sur sa crête lors de sa création, et ensuite par l'érosion. A flanc de coteaux, pratiquement au sommet, on trouvera encore des taches de neige.
Et on pourra observer aux jumelles la rive opposée de l'Amblève. Sur la colline de Lorcé, il y a encore un énorme banc de neige.
Ce rocher, on pourrait l'appeler "la Redoute". Car telle une redoute d'artillerie (levée de terre) il protègerait ses défenseurs. Ce rocher fait rempart naturel d'un oppidum. Sauf qu'ici, il n'y a pas eu d'oppidum.
Sur le sommet de ce banc rocheux, on trouve une sorte de grande gouttière d'eau, assez large que pour coucher quelqu'un dedans. La terre a reconquis ce cailloux, et un petit sapin est entrain d'y pousser.
Le sommet de cette colline Quarreux a été atteint. On arrive au Bois Bablette, et au loin, on voit à nouveau de la neige. La route est fréquentée par les bulldozzers qui laissent d'énormes ornières et flaques d'eau. Nous choisissons de redescendre à travers la sapinière, vers le ruisseau de la Picherotte.
Photo réalisée sans flash, f : 3, vitesse 1/8 e seconde, ce qui donne un flou de mouvement sur tout ce qui bouge, et permet de transformer le ruisseau en une coulée onctueuse de lait de la Terre Mère. V
oilà un endroit comme j'aime. L'eau est potable, juste un petit goût acide à cause des pins sylvestres et des épicéas. C'est aussi le début de la région des fagnes. Et on trouve ici des mousses et des sphaignes typiques des endroits humides, et propices au développement de champignons. Voilà un endroit où il faudrait revenir fin juin pour cueillir des champignons pieds de mouton, des chanterelles en tube (mes préférés ! ), et des myrtilles.
Le lait nourricier de la Terre Mère. Encore une petite prouesse technique sans trépied de mon petit Kodak.
Diaphragme, f : 3, vitesse 1/4 de seconde, flash forcé pour fixer quelques gouttelettes.
Une eau pure coule de la fonte des neiges sur le plateau des Fagnes.
Sur un chemin qui longe le ruisseau de la Picherotte. Ouverture f : 3, vitesse 1/8 e de seconde. Pas de flash, pas de trépied. J'ai bougé, et un flou s'est installé. J'ai déjà corrigé un peu avec un logiciel, mais c'est pas suffisant.
La lumière du jour a diminué, et mon pauvre petit Kodak a bien dur de réaliser des photos.
La Picherotte est un magnifique ruisseau de collines, qui peut se transformer en torrent. Tout comme son voisin, le Ninglinspo.
L'illustration de la chanson des Derniers Trouvères sur l'histoire de la rivière : le ruisseau n'a pu aller tout droit à cause du caillou de quartz, alors il l'a contourné de part et d'autre pour continuer à faire rouler les galets et continuer sa vie vers l'Amblève.
Vents et pluies, glissements de terrains ont finalement eu raison de cet arbre qui s'est couché en travers du ruisseau de la Picherotte. Son tronc s'est mis à pourrir et à se couvrir de mousse. un sapin a colonisé une partie de ce pont naturel et s'y développe. Petit sapin deviendra grand...
Pauvre arbre. La boule ici représente une tumeur sur son tronc. L'arbre est en effet situé au-dessus d'un mini cours d'eau d'une largeur de 30 cm, à une profondeur de 2 m environ. Le frottement de l'eau souterraine émet un rayonnement nocif qui provoque un cancer à cet arbre.
Un ruisseau qui rejoint la Picherotte.
Ouverture diaphragme f : 2,7
Vitesse 1/8 e de seconde.
Pas de flash, pas de trépied