Aywaille - Plates Pîres

Pîre, en dialecte wallon, c'est une pierre.

Nous sommes redescendus de la falaise de la Roche de la Mainire. A la recherche à présent des "Pierres du Diable" et de la "Plate Pîre" qui en fait partie.

Ces "Pierres du Diable", on en retrouve à plusieurs endroits du bassin de la rivière Amblève. Ici, ce sont des gros blocs erratiques situés le long du ruisseau de la Mainire, comme semés par un petit poucet qui aurait eu une taille de géant.

J'ai photographié cette pierre, sans être sûr que ce soit la "Plate Pîre". La "Plate Pîre" (pierre plate, ainsi appelée en dialecte wallon) aurait une forme plus ou moins pentagonale.

Elle ressemble à un de ces nombreux "Pas Bayards" de nos Ardennes belges et françaises (Encoche laissée par une patte du grand cheval bais Bayard, légende des 4 Fils Aymon et de Charlemagne).

Sur la Pierre Plate, les entailles donnent avec précision la ligne équinoxiale Est-ouest et la méridienne Nord-Sud, le nord étant en outre donné par la Roche de la Mainire. Dimensions environ 2,50 x 2 m sur 80 cm d'épaisseur environ.

Je ne sais pas si c'est bien la Plate Pîre, mais l'énergie mesurée à cet endroit n'est pas forte : 24.000 UB. Je devrai retourner prospecter dans ce coin.

Une des autres "Pierres du Diable". En avant de la pierre précédente, énergie relevée, seulement 13.000 UB.  C'est bien des blocs erratiques qui ont descendu la pente par solifluxion tout à fait naturelle.

Toujours dans le pré des "Pierres du Diable".

En ce jour, l'énergie "Eau" est très forte.
Nous sommes en contre-bas d'un lieu qui aurait accueilli un ancien oppidum des Ségniens (tribu des Trévires), que nous n'avons pas localisé cette fois. Plus au nord, se trouve un autre oppidum gaulois belge, sur la commune de Deigné.

Petit miracle de Dame Nature : l'arbre est mort, et cependant le gui est au plus vivant !

J'ai raté la mise au point en macro, mais j'aime quand même cette photo d'une petite fleur née juste après la fonte des neiges de Pâques.

D'autres petites fleurs nées après la fonte des neiges !

Photo juste pour la beauté du caillou... !

Combien de fois suis-je passé sur cette route ? Je n'ai jamais compté. Et c'est seulement aujourd'hui que je découvre par cette balade l'entrée d'une cavité où le ruisseau de la Mainire (minière en wallon) vient disparaître pour se mêler au cours d'eau souterrain dénommé "Rubicon" dans la grotte de Remouchamps.

Ici disparaît le ruisseau...

Et ce jour, l'eau s'y engouffre encore plus vite que d'habitude...