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Landvaettir visite de lieux énergétiques
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Landvaettir visite de lieux énergétiques
7 novembre 2018

Le gros chêne de Liernu

Liernu, petit village du Brabant wallon au sud de Bruxelles, dont les prairies baignent dans un ruisseau. Le contour de la localité a la forme particulière d'une main à moitié fermée dont l'index et le majeur montrent le nord.


Le Gros Chêne, est un Grand Vénérable âgé de plus de 1000 ans. C'est un arbre remarquable classé au patrimoine naturel de la Belgique. On le dit contemporain de l'empereur Charlemagne, mais c'est un des plus vieux d'Europe, battu en dimensions et en âge (plus de 1300 ans) par son grand frère de Lummen. Avec les bois voisins de Grand-Leez et de Buis, il forme les vestiges de la forêt charbonnière qui traversait la Wallonie.

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Le Gros Chêne est à présent creux et crevassé, recouvert en partie d'ardoises naturelles, et encerclé par une grille pour le protéger.

Circonférence au sol : 14,24 m et à un mètre de hauteur, 10,82 m, hauteur totale : 18 m. Je suis passé le voir peu après le sabbat de Yule 2005. Son état laissait penser à un arbre mort, mais je n'avais pas peur, Dame Nature et le joli mois de mai ont à nouveau opéré le miracle : la couronne pleine de vigueur est bien verte ce dimanche 28 mai, et elle donne d'abondantes récoltes de glands. Les quelques branches maîtresses qui subsistent pèsent trois tonnes et peuvent subir des poussées de dix tonnes lors de pluies et vents violents. Les trois béquilles constituent donc un substitut au tronc creux.


La cavité a permis d'y installer tantôt des outils d'artisans et cultivateurs, tantôt des joueurs de cartes ou un rétameur.


Sous le chêne séculier était rendue la justice par le bourgmestre et les échevins qui y traitaient les affaires communales. L'une ou l'autre de ses branches a peut-être servi de potence pour les criminels dont le corps de l'un d'eux fut exposé jusqu'à consommation (séparation du corps et de la tête).

 

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En 1836, la commune de Liernu voulut abattre le chêne. Avec l'aide du Gouverneur de la province de Namur, l'abbé Napoléon-Auguste Savinien s'y opposa fermement. En 1838, il transforma l'antre du chêne en une chapelle dédiée à Saint Antoine l'Ermite égyptien. En 1898, un grillage entoura le Gros Chêne afin de le protéger définitivement.


Dès 1924, l'état belge prit le chêne sous sa tutelle. L'arbre devint un monument classé le 4 avril 1939. Depuis 1992, il est élevé au rang de patrimoine immobilier exceptionnel de la Région Wallonne.


Le 15 décembre 1978 naissait la Confrérie du Gros-Chêne de Liernu qui s'attribuait comme missions essentielles la sauvegarde et la promotion du chêne millénaire.


Depuis 1981, le Gros-Chêne de Liernu est jumelé avec le chêne chapelle d'Allouville-Bellefosse en Normandie. En 1991, on célébrait le cousinage avec le Chêne des Bosses de Châtillon, dans le Jura suisse. C'est ainsi que le "Quercus Robus" de Liernu créait la chaîne des vieux et gros chênes d'Europe. Bientôt, un quatrième chêne rejoindra la chaîne, il s'agit du Chêne à la Vierge, sis au Grand-Duché du Luxembourg.
(Texte de Francis Davister, secrétaire de la Confrérie du Gros Chêne)

Je suis arrivé ce 28 mai 2006, jour de la fête du Gros-Chêne. La tenue vestimentaire des Confrères ressemble à un pantalon et une petite cape en loden autrichien vert. Ils portent un pendentif avec un gland. Mais ici s'arrête l'apparence d'être des protecteurs tout comme l'étaient les druides. Vu le monde autour du Gros-Chêne, je n'ai pu faire une prise de mesure d'énergie avec mon pendule.

 

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